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Achat Or - Inter'OR Paris 14ème

27 novembre 2012

L’Allemagne dévoile un secret bien gardé jusqu'à présent

Dernièrement la banque centrale d’Allemagne (la Bundesbank ou Buba) a dévoilé l’important secret qui régnait sur les trésors cachés de la République Fédérale Allemande. Il s’est avéré que les réserves d'or allemandes s’élèvent à 3396 tonnes d'or dont la moitié est stockée à l’étranger. Après une pression importante de la part de l’assemblée parlementaire de la République fédérale d’Allemagne (Bundestag), le grand public a appris que 45% des réserves d’or allemand sont entreposées à la Réserve Fédérale des États-Unis (la Fed), 13% à la Bank of England, à Londres et 11% à la Banque de France à Paris ce qui représente plus de la moitié de la réserve d’or allemande. 

Le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung avait lancé en octobre à Christian Noyer, gouverneur actuel de la Banque de France un certain ‘‘Vous gardez bien cet or !’’. Les responsables de la Buba ont demandé à ce que chaque lingot numéroté de Londres, New-York et Paris soit inspecté. 

Disposant actuellement de 3396 tonnes d’or, l’Allemagne devient le pays ayant la plus grande réserve d’or dans le monde. Depuis 1951, l’Allemagne a acquis une partie de son or à New-York, Paris et Londres et les stocka sur chacun des endroits où elle en avait acheté. La banque centrale allemande avait bien fait attention de ne pas dévoiler le secret au grand public jusqu’à présent. Elle prévoit également de rapatrier 150 tonnes depuis les États-Unis en petite quantité. 

Par ailleurs, vous pouvez estimez la valeur de l’or que détient l’Allemagne en vous rendant ici et connaître la cotation de l’or mis à jours à chaque seconde.

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9 novembre 2012

Histoire du VRENELI

Le VRENELI (en allemand ou en français) ou bien Marengo (en Italien), connu aussi sous le nom d’HELVETIA à cause de l’inscription au dessus du portait, est une gamme de pièce de monnaie suisse. Cette pièce fut émise entre 1897 et 1936, ainsi qu’en 1947 et en 1949.
 
Le nom VRENELI vient d’une personnification féminine de la Confédération Helvétique par Sainte VERENA patronne de Zurzach. Le nom Verena proviendrait de la forme copte du nom ptolémaïque Bérénice, qui fut sanctifiée pour avoir accomplis de nombreux miracles comme la guérison des paralysés et des aveugles qui lui demandaient son aide. Elle vécut à l’époque de l’empereur Dioclétien (284-305 après J.C).
 
Le VRENELI existe en plusieurs valeurs, à savoir, 10, 20 ou 100 francs suisses. Son titre s’élève à 900 /1000 d’or pur. Les pièces de 20 francs on un diamètre de 21 millimètre avec un poids totale de 6.45 grammes dont 5.801 grammes d’or pur. Le nom VRENELI est en majeur partie réservé à la pièce de 20 francs et le 10 francs est appelé ‘‘demi-vreneli’’.
 
L’avers de la pièce porte en effigie le buste d’HELVETIA coiffée d’un diadème avec un paysage montagneux en fond. Sous le portrait nous pouvons apercevoir la signature ‘‘F. LANDRY’’ qui est le graveur des pièces entres l’an 1897 et 1949 (Fritz Ulysse Landry).
 
Nous pouvons apercevoir sur le revers les armoiries suisses sur une branche de chêne avec la valeur faciale de part et d’autre de l’écu. Il existe plusieurs ateliers ayant édité cette pièces Bernes, Bruxelles, Strasbourg, Paris ou les ateliers de refrappe, nous les reconnaissons à la marque monétaire figurant sur la pièce.
 
La pièce VRENELI a été frappée entre 1883 et 1949 à plus de 58.000.000 d’exemplaires, cependant aucune pièce n’a été émise après 1949.
 
En 1848, la Suisse alors constitué  en Etat fédéral adopta le franc suisse, aligné sur le franc français en 1850 et adhéra à l’Union Latine en décembre 1865.
 
Antérieurement à l’Union Latine, une pièce d’or suisse avait déjà été émise avec sur l’avers la Tête d’HELVETIA diadémée comportant la mention LIBERTAS en creux sur le diadème et la légende ‘‘CONFOEDERATIO – HELVETICA’’ sur le revers, elle porte un écu surmonté d’une étoile dans une couronnes composite.

Actuellement comme je l'ai dit dans un précédent article la bourse des valeurs des métaux précieux n'existe plus, celle-ci fut dissoute le 2 août 2004. La seule cotation réelle actuellement prise en compte est la cotation internationale qui est mise à jour à chaque seconde pour l'or suivant les fuseaux horaires Asie, Europe et Amérique.

8 novembre 2012

Histoire du Franc

C’est le 5 Décembre 1360, que le Franc voit le jour à Compiègne succédant à la livre tournois qui fut l’unité de compte de l’Ancien Régime  et meurt le 31 Décembre 2001 à Maastricht. Il aura vécu 641 ans. A la mort de son père Philippe VI en 1350, Jean II Le Bon est sacré Roi à Reims. Ce nouveau Roi est un chevalier qui aime les batailles, la chasse et les fêtes. Tel père, tel fils celui-ci est aussi mauvais gestionnaire comme l’était son père. En 1356, les hostilités avec les anglais reprennent en Berry et en Normandie. Le 19 Septembre 1356, les français sont vaincus à Poitiers et le Roi Jean II est capturée. Le Dauphin Charles, fils de Jean II, prend alors le titre de lieutenant général du royaume et rétablit l’autorité royale à Paris.

 
Le Roi Jean est emmené en captivité en Angleterre. Ce n’est qu’après 3 ans que les négociations aboutissent et le traité de Brétigny signé en 1360 donne de nombreux territoires aux Anglais (1/3 de la France de l’époque), dont un Calais et l’embouchure de la Somme. Le Roi Edouard III renonce alors ses prétentions sur le trône de France, offre la liberté à Jean le Bon contre une rançon de 3 millions de livres tournois soit l’équivalent de 12,5 tonnes d’or.
 
Le royaume étant ruiné par cette rançon, Jean II ‘‘vend’’ sa fille au Duc de Milan, Galéas Visconti, contre 600.000 livres. Il est libéré après un premier versement de 400.000 livres et s’engage à verser le solde pendant 6 ans.
 
A son retour de captivité, il arrive à Compiègne et prend plusieurs ordonnances importantes le 5 décembre 1360.
 
  • Création de la gabelle qui désignait une taxe sur le sel car Le sel est un complément alimentaire vital et, qui plus est, en l'absence de réfrigérateur, il est, au Moyen Âge, indispensable à la conservation des viandes (les salaisons). La gabelle va devenir de ce fait incontournable et très impopulaire.
 
  • Création d’un impôt direct : le fouage. Au Moyen Âge, le fouage (focagium) était un impôt extraordinaire perçu sur chaque feu (focus) ou foyer, c'est-à-dire par unité familiale et/ou d'habitation. Le fouage existe dans diverses provinces. Il tend à être généralisé au XIVe siècle quand les finances royales assoient sur les villes et sur les paroisses des « aides » afin de faire face aux dépenses croissantes (solde des gens de guerre, rétribution des officiers d'État en nombre croissant).
 
  • Création du ‘‘franc’’, commémorant sa libération.
 
‘‘Nous avons été délivré à plein de prison et sommes franc et délivré à toujours’’ c’est ce qu’à écrit le monarque dans son ordonnance.
 
Le mot franc apparaissait déjà en 241, dans le texte d’un auteur en latin, désignant un peuple germanique. Dans leur langue, le mot franc signifie homme libre. On pense que c’est le conseiller du Roi, Oresme, évêque de Lisieux, grand économiste, qui eut l’idée de créer cette nouvelle unité. Dans son ‘‘Traité des Monnaies’’ en 1370, ce clerc prône une monnaie stable et unique, garante de la puissance du souverain. De ce fait, la monnaie réelle et la monnaie de compte se trouvent confondues.
 
Le Roi Jean II mourra en captivité en Angleterre le 8 avril 1364. Il s’est livré suite à l’évasion des gentilshommes français restés en otage dont son fils Louis d’Anjou, en garantie de la rançon.
 
Le franc est une pièce d’or fin de 3,87g sur laquelle est représenté le Roi à cheval. Cette pièce de monnaie vient en complément de l’écu d’or qu’à introduit Saint Louis au siècle précédent, et de la livre tournois en argent. Le franc vaut une livre ou vingt sous tournois.
 
En 1365, Charles V fait frapper une nouvelle version du franc qui montre le Roi à pied tenant une épée à la main. Valant 20 sous, il est l’équivalent de la livre mais un peu plus léger, soit 3,82g.
 
En 1385, le franc est frappé à nouveau mais cette fois-ci à l’image de Charles VI avec un poids de 3,06 grammes d’or, le monarque étant représenté à pied cette pièce est donc appelée le franc à pied.
 
En 1437, Charles VII reprend le franc ‘‘à cheval’’, mais d’un poids plus faible soit 3,06g. Cette monnaie sera la dernière en or avant Louis XIII.
 
Le 23 décembre 1641, Louis XIII remplace le franc par les écus et les louis. Il n’est plus une monnaie réelle, mais sert toujours de monnaie de compte du fait de son métal et de son poids comme une monnaie étrangère.
 
Au XVIIIème siècle, on tente d’introduire une monnaie de papier, les billets étant gagés sur des richesses réelles ou à venir. Une première expérience a lieu sous la Régence, la garantie étant les ressources des colonies de Louisiane.
La deuxième expérience, au début de la Révolution avec la création d’assignats, a comme garantie les biens du clergé et des émigrés. La valeur des billets imprimés par les pouvoirs publics dépasse à chaque fois les richesses engagées, on revient aux pièces et d’argent…
 
Ce n’est uniquement que le 1er août 1793, que le franc réapparaît sous une Convention qui décrète que le franc est la seule monnaie légale en France, sa valeur étant fixée à 5g d’argent.
 
Les lois du 7 avril 1795 et du 15 aout 1795 instaure le système décimal à la monnaie. Le franc se divise donc en 100 centimes. Les pièces de monnaies sont : 1, 2, 5, 10 centimes - 1, 2, 5 décimes – ¼, ½, 1, 2, 5 francs. C’est par une loi du 20 octobre 1799 que l’interdiction d’utiliser les anciennes monnaies royales (cuivre & bronze) est établit, cependant les monnaies d’or et d’argent sont encore tolérées.
 
En 1800 la Banque de France est créée. Le 4 avril 1803 une loi permet aux services de l’Etat de reprendre au poids les monnaies rognées ou altérées. Le 6 juin de cette même année un arrêté publie un tarif pour la reprise destinée à la refonte des monnaies d’or et d’argent de tous les pays d’Europe et quasiment tous ceux d’Asie également.
 
Le 28 mars 1803, Bonaparte, Premier Consul crée une pièce d’or française de 20 Francspesant 6,4516 grammes dont 5,80644 grammes d’or fin, avec un diamètre de 21 mm. Cette pièce porte en effigie le profil de ‘‘Bonaparte 1er Consul’’ AN XI (de la République). C’est n’est qu’un an après que les premiers Napoléons arrive avec comme légende : ‘‘Napoléon Empereur’’. Cette pièce va restée en usage jusqu’à la première guerre mondiale.
 
Le ‘‘franc germinal’’ est une pièce de 5g dont 4,5g d’argent pur. Celui-ci subsistera pendant plus d’un siècle, la seule chose qui sera modifié sera la légende ‘‘Empire Français’’ par ‘‘République Française’’ à plusieurs reprises.
 
Après la seconde guerre mondiale, le Général de Gaulle décide de restructure l’économie et la constitution de la République française. Pour ce faire, il décide de confié au ministre des Finances Antoine Pinay et à l'économiste Jacques Rueff, la mission de créer un « franc lourd », en parallèle à une nouvelle dévaluation de 17,5 %, la septième depuis la Libération qui fait que le franc ne pèse plus que 1,8 milligramme d'or. Ce « nouveau franc » vaudra 100 « anciens francs » ; ainsi un produit à 519 (anciens) francs coûtera désormais 5,19 (nouveaux) francs, ou 5 francs et 19 centimes (division par 100). Ce « nouveau franc » est parfois appelé franc Pinay ou plus rarement franc de Gaulle. L'abréviation est « NF ».
 
  • 27 décembre 1958 : adoption du Plan Pascal Marie qui vise la création du nouveau franc.
 
  • 1er janvier 1960 : mise en circulation.
 
En 1963, le nouveau franc est simplement appelé « franc ».
 
C’est en 1995, lors d’un sommet à Madrid que la décision fut prise par les chefs d’Etats des Etats membre de l’Union européenne décident que la monnaie unique s’appellera l’euro.
Au premier Janvier 1999, le franc perd son monopole au profit de l’euro.

Le 17 Février 2002, le franc est mort, VIVE L’EURO.
31 octobre 2012

Une pièce populaire dans le monde : Le Krugerrand !

Paul Krugerr (1825 - 1904) : Né dans la colonie du Cap, sa famille, d'orignie allemandes s'est installées en Afrique du Sud au début du XVIIIème siècle. Il participe au "grand
1967 : Le gouvernement d’Afrique du Sud, ainsi que la ‘‘Chamber of Mines of South Africa’’ ont décidé de frappés les premières pièces Krugerrand en OR, afin de commercialiser le plus rapidement leur stocks de métaux précieux.
Cette pièce est considérée comme monnaie légal, même si elle est rarement utilisée dans ce cas là. Cette idée se fondait sur la conquête du marché Nord-Américain où pendant longtemps il était interdit de l’or non-monétaire.
Celle-ci arrive à conquérir rapidement le cœur des investisseurs ainsi que des numismates du monde car c’était la seule pièce à être évalué sur sa seule valeur métallique. Voici une des raisons pour laquelle le Krugerrand ne comporte aucune valeur faciale mais en revanche on y trouve une référence à son poids exprimés en Once.
En revanche, il ne s’agit pas d’Or pur (24carats) mais le Krugerrand est composé d’Or à 22 carats (11 parties d’or pour 1 de cuivre). C’est pour cela qu’elle est un peu orangée. Cela était décidé ainsi afin que la pièce ne soit pas sujette aux coups, éraflure et autres.
Alors vous devez surement vous poser la question suivante : Si c’est du 22 carats alors ce n’est pas une once d’or pur ?
La réponse et oui c’est de l’or pur et pour compenser la présence du cuivre la pièce pèse plus qu’une once. Donc il y a l’équivalent d’une once d’or pur dans cette pièce.
 
Bridé à cause de l’apartheid
 
En 1980, la pièce ayant connu un succès formidable ils ont décidé de faire des divisions comme le demi, le quart et le dixième. Mais à cause de l’apartheid pratiqué en Afrique du Sud, plusieurs pays occidentaux décidèrent d’interdire l’importation de cette pièce et même de la coter.
Ce n’est qu’environ après une dizaine d’année, que le Krugerrand commença à circuler légalement dans le monde entier. Aux Etats-Unis, c’est un décret signé par le président R. Reagan qui en fit le succès.
 
A noter qu’il y aurai aujourd’hui 54 millions de ces pièces en circulation ce qui en fait à la fois la pièce d’or de référence la plus connue et la plus populaire au monde y compris en Chine, donc la plus facile à négocier. Cependant elle reste peu connue en Europe car elle fut longtemps interdite pour les raisons déjà évoqués.
Je vous conseil de les acheter en lot afin d’éviter les surcouts de l’unité à environ 10% contre 5% par quantité. Ensuite il vaut mieux comme nous l’avons dit plus haut d’ acheter la pièce d’une once à ces ‘‘divisions’’.
 
Remarques : L’évolution du cours du Krugerrand est très différente de celui du napoléon par exemple, fin 2008, son cours s’envola de manière déraisonnable car il y avait une pénurie de ces pièces par rapport à la demande.
 
Pour conclure le Krugerrand sur le marché national  n’est pas la meilleure pièce de placement par contre sur le marché international elle convient parfaitement.
 
ATTENTION : Il existe des Krugerrand d’argent mais il faut éviter de les acheter car ce sont des ‘‘imitation’’. Cette pièce existe depuis 1980 mais elle n’a jamais émis par l’Afrique du Sud. Le nom a été déposé par ‘‘Rand Refinery Limited’’ (‘‘South African Corporation of Germiston’’).
Le succès du Krugerrand en a fait le prototype des autres pièces de placement d’une once d’or comme le ‘‘Canadian Maple Leaf’’ (1979), l’ ‘‘Australian Nugget’’ (1981) et le ‘‘Golden Eagle’’ (américain 1986), dont nous aurons l’occasion de parler.
26 octobre 2012

L'histoire du 20 Francs Napoléon

Tandis que Napoléon Ier n’était que Premier Consul il décida de créer le 28 mars 1803 une pièce d’OR de 20 francs pesant 6,4516 grammes et contenant 5,80644 grammes d’OR pur, d’un diamètre de 21mm. Sur cette pièce nous pouvons voir le profil de ‘‘Bonaparte Ier Consul’’ AN XI.
 
Ce n’est qu’à partir de l’AN XII qu’apparaissent les premiers Napoléons avec la légende ‘‘Napoléon Ier Empereur’’, suivis de différents tirage datés AN XIII, AN XIV, 1806, 1807, 1808 et de 1809 à 1815.
 
Entre 1814 et 1815 les pièces de 20F OR avaient l’effigie de LOUIS XVIII Roi de France et certaines de ces pièces ont été frappées à Londres pour les 100 jours que Louis XVIII à passer là-bas.
 
Ensuite de 1824 à 1914 il y eu plusieurs appellation du 20F avec différentes effigie on remarquera les suivantes :

-          1824 à 1826 : le 20F Louis XVIII - Roi de France
-          1825 à 1830 : le 20F Charles X - Roi de France
-          1830 à 1848 : le 20F Louis Philippe - Roi de France
-          1848 à 1849 : le 20F Cérès - République Française
-          1849 à 1851 : le 20F Louis Napoléon Bonaparte
-          1861 à 1870 : le 20F Napoléon III Empereur (tête laurée) Empire Français
-          1871 à 1898 : le 20F Génie - Républiques Française
-          1898 à 1914 : le 20F Coq - République Française
 
C’est la Première Guerre Mondiale qui a couté énormément à la France à fait cessé la production des pièces.
 
Ces pièces en OR de 20 francs n’ont certes pas la même effigie mais elles ont toutes le même poids et le même titre d’or. Les différentes effigies représentent les différents régimes politiques de la France. Elles sont toutes appelées NAPOLEONS ou ‘‘Nap’’.
 
Depuis le 2 août 2004, la bourse des valeurs de métaux précieux a été dissoute.

La seule cotation réelle actuellement prise en compte est la cotation internationale qui est mise à jour à chaque seconde pour l'or suivant les fuseaux horaires Asie, Europe et Amérique.
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29 août 2012

Draghi annule sa présence à la conférence annuelle des banquiers

Hier, Mardi 28 Aout 2012, un porte-parole de la BCE a déclaré que Mario Draghi ne pourra pas se rendre à la conférence annuelle des banquiers organisé pour ce samedi à Jackson Hole dans l’Etat du Wyoming aux Etats-Unis. Draghi semble surmener par la réunion du 6 septembre sur la politique monétaire. Le porte-parole affirme également qu’aucun membre de la BCE ne s’y rendra. On notera que Jens Weidmann l’actuel Président de la Bundesbank a confirmé sa présence.

 

A noté que l’actuel président de la Buba s’est toujours affirmé contre les perspective de rachat de dette par la BCE tandique Monsieur Asmussen membre du directoire de la BCE a affirmé que le programme de rachat sera fait avec ou sans l’accord de la Buba.

 

Il est aussi bon de rappeler que deux grands économistes allemands avaient démissionné pour cette question de rachat de dettes par la Banque Centrale Européenne.

 

On peut donc conclure que c’est rendez vous manquer risque de modifier la cotation des cours de l’or.

 

Vous pouvez retrouver le cours de l'or mise à jour chaque minute sur http://www.interor.fr

2 août 2012

La fraude en France en matière sociale

Présentée par monsieur Dominique TIAN Député.

 Résumée par JP de Boutselis pour la Sté Inter’Or

« La fraude en matière sociale, comme en matière fiscale, a longtemps bénéficié d’une certaine indulgence en France. Deux évolutions ont néanmoins conduit à atténuer, voire à inverser ce constat. La première est la prise de conscience de l’enjeu représenté par la lutte contre la fraude, dans un contexte de dégradation des comptes sociaux. La seconde de ces évolutions est la mutation de l‘opinion publique, qui procède elle-même, notamment, des inquiétudes croissantes qui font jour sur la pérennité de notre système de protection sociale. »

 

Par ces mots, M. Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d’État, montre la mutation intervenue ces dernières années. Alors que la fraude aux prestations a été pendant longtemps un sujet peu traité – pour ne pas dire tabou – la prise de conscience de l’ampleur de la fraude tant aux prestations qu’aux prélèvements a conduit le Gouvernement à faire de la lutte contre la fraude une de ses priorités.

 

Pour tenter d’évaluer l’efficacité de la politique de lutte contre la fraude, la MECSS a bénéficié du concours de la Cour des comptes. En avril 2010, celle-ci a, en réponse à la demande qui lui avait été adressée, remis un rapport sur la lutte contre les fraudes aux prestations dans les branches prestataires du régime général (2).

 

Mais la mission, au terme d’une enquête de onze mois, de vingt-huit auditions (3) et six déplacements en France et à l’étranger, est convaincue que la fraude sociale représente des montants financiers bien plus importants que ce que les premières évaluations réalisées laissent supposer. (I). En effet, le Conseil des prélèvements obligatoires et l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale font état d’une fraude comprise entre 8 milliards d’euros et 15,8 milliards d’euros pour les prélèvements, et la Cour des comptes estime que la fraude aux prestations est comprise entre 2 milliards d’euros et 3 milliards d’euros.

Le Rapporteur considère donc que la fraude sociale représente près de 20 milliards d’euros.

 

1-    La fraude aux prestations : plus de 1 % des dépenses du régime Général

 

Le montant des fraudes détectées en 2009 s’élevait à 380 millions d’euros

La Caisse nationale d’allocations familiales a mené, en 2009, une étude statistique auprès de 10 700 allocataires choisis de façon aléatoire sur l’ensemble du territoire et a pu, à partir d’une extrapolation des résultats obtenus au niveau national, évaluer les indus frauduleux. Le taux d’allocataires qui seraient auteurs de fraude est estimé à 2,15 % de l’ensemble des allocataires (3), soit 200 000 personnes.

 

L’impact financier de la fraude représenterait entre 0,91 % et 1,36 % du montant total des allocations versées en 2009, soit entre 540 et 808 millions d’euros.

 

Compte tenu de ces travaux et des estimations de la fraude dans les branches Maladie et Retraite : la Cour des comptes, dans son rapport sur la lutte contre les fraudes aux prestations dans les branches prestataires du régime général (4), considère que la fraude aux prestations pour le régime général, représenterait donc entre 2 et 3 milliards d’euros.

 

2. La fraude aux prélèvements : une diminution massive des ressources de la sécurité sociale

 

L’Agence centrale des organismes de sécurité sociale, a utilisé une méthode d’estimation de la fraude aux cotisations dans le cadre du travail illégal consistant à extrapoler les résultats de contrôle de 2008. Elle aboutit à une fourchette de fraude comprise entre 13,5 et 15,8 milliards d’euros.

 

Par conséquent, compte tenu des montants collectés par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale en 2008 – 359,7 milliards d’euros –, le travail illégal représenterait donc entre 3,8 et 4,4 % du montant des cotisations recouvrées en 2008.

 

LE DÉVELOPPEMENT INQUIÉTANT DES TRAFICS ORGANISÉS

Les fraudes sont rarement isolées. Elles concernent, à la fois, les cotisations, les prestations sociales et le fisc.

 

Le Rapporteur est convaincu, en outre, que si la fraude sociale est souvent le fait d’individus, elle prend de plus en plus la forme d’escroqueries organisées par des réseaux de fraudeurs.

 

À titre d’exemple, les pharmaciens sont aujourd’hui confrontés à des trafics de médicaments. Auditionné par la MECSS, M. Claude Japhet, président de l’Union nationale des pharmacies de France (1) a souligné qu’il s’agissait aussi bien de trafics de substituts aux opiacés acquis frauduleusement puis revendus sur le marché de la drogue que de médicaments obtenus à l’aide de fausses ordonnances, afin notamment de les revendre à l’étranger :

 

« La fraude résulte d’une prescription légale : si des anomalies sont constatées par le pharmacien, notamment en cas d’interactions, la plupart du temps le médecin maintient sa

prescription. Les ordonnances peuvent également être délivrées par les hôpitaux. Elles sont alors souvent détournées de leur objet et non contrôlables par le pharmacien, celui-ci n’étant pas en mesure, la plupart du temps, de retrouver le prescripteur. »

 

La lutte contre le travail illégal reste le domaine principal où la fraude est le fait de réseaux organisés et prend une dimension industrielle.

1 août 2012

Petit point sur l'actualité ...

 

 

 

Mario Draghi a, la semaine dernière, décidé de retourner les marchés. Il a affirmé qu’il serait prêt à ‘‘tout’’ pour sauver l’euro. Ewald Nowotny  a quant à lui pensé à la mise en place d’une licence bancaire pour les fonds de secours européens MES. Klaas Knot qui affirmait que  ‘‘le programme de rachats (d’obligation souveraine par la BCE) est profondément endormi et le restera’’ se retrouve à contre pied. La presse mainstream US est contente, du moment que l’on fasse tourner la planche à billets et qu’on injecte du cash dans le système.

 

Le député Frank Schäfler sur le site du journal économique Handelsblatt disait : ‘‘Draghi n’est pas un sauveur, il pille l’épargne du citoyen’’. L’expert en finance de la CDU Klaus-Peter Willsch explique que : ‘‘l’argent ne tombe pas du ciel, il doit être produit’’ (à grands coups de croissance de PIB). Le porte parole de la Bundesbank à propos du rachat des titres italiens et espagnols affirmait : ‘‘Ce mécanisme est problématique, car il donne des mauvais signaux’’ et pour ce qui est de l’utilisation du FESF/MES pour le rachat des même titres avec une licence bancaire annonçait : ‘‘ceci correspond au financement d’un Etat par la planche à billet et ce chemin serai fatal’’. Draghi, lui reste confiant, mais n’oublions pas les faits qui le contredisent et surtout que le Focus magazine nous annonce que : ‘‘les mesures jusqu’ici prises par Draghi sont toutes parties en fumées’’.

 

Mais comment cela marche-t-il ?

 

Pour rappel la BCE a déjà acheté pour 211 milliards d’euros de dettes souveraines. Quel est le bilan de cette action ?

Les taux d’emprunts des pays dans le besoin (Italie et Espagne) atteignent des niveaux monumentaux, et lorsque la dette (principal et intérêt) croît plus vite que la richesse générée par votre pays, l’Etat s’enfonce toujours plus. Actuellement les taux d’emprunts de l’Italie et l’Espagne sont toujours à la hausse, je vous laisse donc deviner quel est le résultat de cette action.

 

Que peux faire face a cela Draghi ? A part acheter du temps je ne vois pas ce qu’il pourrai faire. Du temps, pour permettre aux italiens et espagnols de se remettre sur la bonne route. Le problème, face a cette crise c’est que en aidant trop les Etats on se retrouve avec des Pays pas assez autonome voire pas du tout.

 

Question : Que faire si un Etat fait faillite ?

 

Il va falloir rembourser les emprunts d’Etats que la BCE aura amassés par centaine de milliards dans son bilan.

Les contribuables allemands et français vont devoir économiser dès maintenant.

 

 

 

30 juillet 2012

Quelques mots sur Inter'OR

 

Inter'OR est le bureau d'achat d'or d'une usine belge d'affinage de métaux précieux et de négoce de bijoux et de joaillerie, présent dans le quartier de Maine-Montparnasse depuis plus de 30 ans.

Depuis 1999, Inter'OR ne disposait que d'un local comprenant 3 guichets accessibles au public,  depuis le début de cette année, Inter'OR a subi d'importants travaux de rénovation pour satisfaire ses clients. A présent, Inter'OR pour ses clients a 7 guichets dont 2 spécialement réservés aux professionnels. 3 experts dont 1 gemmologue sont présents pour évaluer vos bijoux de petite ou grande valeur ainsi que la haute joaillerie.

Inter'OR dispose également, pour les professionnels, d'une fonderie. Ainsi, les professionnels le désirant peuvent venir assister à la fonte puis au lingotage de leur or. Celui-ci sera ensuite analyser par un spectrographe à Rayon X, afin de donner une valeur exacte de ce lingot. Le spectro à Rayon X  donne un résultat très précis au millième et ce en moins de 4 minutes, tandis que les analyses traditionnelles peuvent prendre quelques jours.

Ces guichets sont quant à eux entièrement sécurisés et confidentiels et peuvent recevoir les personnes à mobilité réduite, ainsi que les mamans avec leurs poussettes pour bébé.


Les bureaux d'Inter'Or sont ouverts du Lundi au Vendredi de 10h à 12h30 puis de 14h à 18h, vous pouvez venir quand vous voulez pendant nos horaires d'ouverture sans aucun rendez-vous pour demander une expertise gratuite de vos biens. Nos experts vous feront la meilleure estimation.

 

Si vous souhaiter plus d'informations vous pouvez visiter notre site en cliquant sur ce lien

 

 

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